Spécialités: Soins de Support

Etude GRECCAR 10 : étude prospective et randomisée, visant à comparer le drainage vésical par cathéter sus-pubien et par sonde urétrale après exérèse totale du mésorectum et anastomose basse chez des patients masculins ayant un cancer du rectum. Les patients qui font l’objet d’une intervention chirurgicale doivent souvent subir un drainage des urines. Deux techniques de drainages sont possibles : cathéter sus-pubien (sonde/tuyau posé à travers la peau du bas du ventre) ou sonde urétrale (sonde passée par la verge). La pose de la sonde urétrale qui assure le drainage vésical est associée à un taux non négligeable d’infections urinaires. Ces infections urinaires sont elles-mêmes associées à plus de complications, un taux de mortalité générale plus important et un coût de traitement élevé. Le cathétérisme sus-pubien serait peut-être supérieur au sondage urétral chez certains patients. Il serait associé à moins d’inconfort, moins d’infections, moins d’inflammation de l’urètre, à un meilleur contrôle de la miction, à des soins infirmiers plus faciles, à une hospitalisation plus courte et peut-être à un coût moindre. A l'heure actuelle, les équipes chirurgicales utilisent ces deux techniques de drainage et aucune preuve scientifique ne peut orienter plus vers l’une ou l’autre de ces techniques. L’objectif de cette étude est de comparer le taux d'infection des voies urinaires, au quatrième jour post-opératoire, entre deux groupes de patients ayant un cancer du rectum et pour lesquelles une exérèse totale du mésorectum et, anastomose basse est réalisée, selon que le drainage vésical est fait par sonde urétrale ou par cathéter sus-pubien. Les patients sont répartis en 2 groupes: Les patients du 1er groupe auront un drainage vésical par pose d’un cathéter sus-pubien. Les patients du 2ème groupe auront un drainage vésical par pose d’une : sonde urétrale. Les patients sont suivis au quatrième jour post-opératoire pour comparer le taux d’infection urinaire entre les 2 groupes.

Essai ouvert aux inclusions

Etude IPAC : étude randomisée visant à évaluer l’impact d’une prise en charge sur la survenue d’effets secondaires chez des patients traités par un traitement administré par voie orale. Les cancers sont de plus en plus traités par des thérapies administrées par voie orale, ce qui facilite le quotidien des patients mais elles ne sont pas dénuées d’effets indésirables. On retrouve par exemple des troubles digestifs, cutanés et muqueux, ce qui peut fortement altérer la qualité de vie des patients et leur vie sociale. Des traitements comme Xeloda® ou Sutent®, sont deux thérapies orales utilisées depuis longtemps et bien connues des médecins, mais les patients restent mal préparés à la gestion de leurs effets indésirables, ce qui peut entrainer un manque d’implication du patient dans la prise de son traitement. La prise en charge actuelle des patients repose sur une consultation initiale avec l’oncologue et un suivi tous les mois. Plusieurs études portant sur un suivi téléphonique du patient avec un infirmier montrent une satisfaction des patients vis-à-vis de ce dispositif. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact d’une prise en charge accentuée sur la survenue d’effets secondaires chez des patients traités par une thérapie administrée par voie orale. Les patients seront répartis en 2 groupes en fonction de leur maladie. Les patientes ayant un cancer du sein recevront 9 cures de 21 jours de Xeloda® et seront réparties de façon aléatoire en 2 sous-groupes : - Les patientes du premier sous-groupe auront un suivi accentué avec une consultation avec le trio médecin, pharmacien et infirmier organisée le 1er jour de la 1ère cure et un suivi téléphonique sera réalisé 2 fois par cure, pour chacune des 9 cures. Une visite avec un oncologue sera planifiée le 1er jour de chaque cure. - Les patientes du deuxième sous-groupe seront suivies selon la prise en charge habituelle comprenant une visite avec un oncologue le 1er jour de chaque cure. Les patients ayant un cancer du rein recevront 5 cures de 42 jours de Sutent® (sunitinib) et seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : - Les patients du premier sous-groupe auront une consultation avec le trio médecin, pharmacien et infirmier organisée le 1er jour de la 1ère cure et un suivi téléphonique sera réalisé 5 fois par cure, pour chacune des 5 cures. Une visite avec un oncologue sera planifiée le 1er jour de chaque cure. - Les patientes du deuxième sous-groupe seront suivis selon la prise en charge habituelle comprenant une visite avec un oncologue le 1er jour de chaque cure.

Essai ouvert aux inclusions
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